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PROGRAMME GOUVERNANCE DES DROITS DES ENFANTS

"ASSURER A CHAQUE ENFANT SON DROIT A LA SURVIE, A LA PROTECTION, AU DEVELOPPEMENT ET A LA PARTICIPATION"

Des millions d'enfants dans le monde n'ont pas ce dont ils ont besoin pour survivre et s'épanouir parce que les gouvernements ne leur accordent pas la priorité, ne les écoutent pas et ne sont pas tenus de rendre des comptes lorsqu'ils les laissent tomber. Notre vision est celle d'un monde où la bonne gouvernance garantit les droits de chaque enfant et où chaque enfant peut s'exprimer sur la gouvernance.

 

La bonne gouvernance signifie :

  • Un gouvernement qui accorde la priorité aux enfants dans son budget, qui a mis en place les systèmes nécessaires (juridiques, administratifs et financiers) pour garantir les droits de tous les enfants sans discrimination et qui tient compte de l'avis des enfants lorsqu'il prend des décisions qui les concernent ;
  • Une société civile forte et dynamique, capable de demander des comptes au gouvernement et à d'autres acteurs puissants qui privent les enfants de leurs droits et ne leur fournissent pas les ressources et les services dont ils ont besoin pour survivre, être protégés et apprendre ;
  • Des enfants autonomes, capables d'exercer leurs droits à l'information, à l'expression, à l'association et à la réunion pacifique, et d'exiger des changements.

 

Medical staff checking a newborn's heart rate.

NOS OBJECTIFS

La gouvernance des droits de l'enfant identifie et traite les facteurs systémiques et sous-jacents qui peuvent favoriser ou entraver la réalisation de ces droits. En s'attaquant au manque de gouvernance ouverte, inclusive et responsable des droits de l'enfant et au manque de ressources pour financer les obligations envers les enfants, la programmation de la gouvernance des droits de l'enfant contribue à lever ces obstacles et à créer les conditions d'un changement durable à long terme. Nos objectifs :

  • Le gouvernement respecte les obligations qui lui incombent en vertu de la Convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant (CNUDE) et d'autres instruments internationaux pour surveiller et mettre en œuvre les droits de l'enfant.
  • Une société civile forte, comprenant des enfants, demande aux États et à la communauté internationale de rendre des comptes sur les droits de l'enfant
  • Un secteur privé bien réglementé qui respecte et soutient les droits de l'enfant dans ses activités et ses opérations.

Pour atteindre ces objectifs, notre approche en matière de Gouvernance des droit de l’enfant vise à amélioration des politiques et législations relatives à la protection des droits de l’enfant et à l’accès équitable à des systèmes et services de qualité, et demandent aux États de rendre des comptes à ce sujet.

 

NOS DIFFÉRENTS TYPES D’INTERVENTIONS

La gouvernance des droits de l'enfant dispose actuellement de trois approches communes approuvées. Ces approches sont les suivantes :

  • Le rapportage sur les droits de l'enfant est un modèle permettant d'impliquer avec succès la société civile et les enfants dans le suivi, le rapport et le travail de plaidoyer afin de garantir le respect par les États nationaux des mécanismes internationaux de responsabilité en matière de droits de l'homme et de droits de l'enfant. Les trois principaux mécanismes signalés par Save the Children sont la Convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant, la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant et l'examen périodique universel.
  • L'approche commune de l'investissement public dans l'enfance (PIiC) s'appuie sur les meilleures pratiques et la compréhension du travail de longue date de Save the Children, avec des partenaires et des coalitions de défense des droits de l'enfant, dans ce domaine. Il s'agit d'un programme fondé sur des données probantes et des analyses visant à influencer systématiquement les budgets publics consacrés à la santé et à la nutrition des enfants, à l'éducation, à la protection et à la protection sociale, et à faire entendre la voix des enfants dans les processus de budgétisation publique. Il soutient les plans stratégiques nationaux, en orientant les bureaux vers une approche fondée sur les droits, en liant notre programmation directe au plaidoyer pour que les gouvernements respectent leurs droits et contribuent à la réalisation des "percées" à la réalisation des percées.
  • L'approche commune de la responsabilité sociale centrée sur l'enfant (CCSA) vise à aider les enfants et les communautés à demander aux responsables, tels que les prestataires de services et les décideurs, de rendre compte de la qualité et de l'accessibilité de la prestation de services, notamment en matière de santé, d'éducation, de protection et de protection sociale. Il vise à améliorer ces services pour les enfants, à renforcer leur capacité à se faire entendre au sein des institutions qui comptent dans leur vie et à améliorer la gouvernance des droits de l'enfant. Il s'agit d'une approche communautaire qui s'appuie sur des partenariats solides avec des organisations de la société civile.

 

NOS AQUIS

En 2022, grâce à nos projets mis en œuvre dans différentes localités, Save the children a pu effectuer différentes interventions et actions parmi lesquelles :

  • Les acteurs de la société civile y compris les organisations d’enfants, représentées par le forum des ONG et l’AEJT-CI, ont présenté leurs rapports complémentaires (adulte et enfant) relatifs à la mise en œuvre de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant au cours de la 31ème session du Comité Africain des Experts pour les Droits et le Bien-être des Enfants (CAEDBE) en Novembre 2022 au Lesotho.
  • La société civile, à travers le forum des ONG, engage les acteurs clés (directions techniques des ministères) de la protection des enfants dans le processus d’élaboration et de soumission du 3e rapport périodique 2024 de l’Etat de Côte d’Ivoire relatif à la mise en œuvre de la convention internationale des droits de l’enfant (CDE).
  • En 2022, Save the Children et son partenaire le Forum des ONG ont poursuivi le plaidoyer pour l’adoption d’une loi mettant fin aux Punitions Physiques et Humiliantes (PPH) à l’encontre des enfants. Une rencontre réunissant des acteurs clés de l’état (Direction de la Protection Judiciaire de l’Enfance et de la Jeunesse) et la société civile a permis de de passer en revue les dispositions traitant de la question notamment l’article 421 du code de procédures pénales Ivorien. Des recommandations ont suggéré des actions concrètes et à réaliser à partir de 2023.
  • La Direction Régionale de l’Education Nationale, la Justice, la Police, la Gendarmerie et les acteurs non étatiques (Communautés, Association des personnes en situation de handicap et les enfants) des localités de Yamoussoukro, Toumodi et Dimbokro ont marqué leur accord pour réaliser un processus de Responsabilisation Sociale Axée sur les Enfants (RSAE) suite à leur mobilisation par l’ONG RSB en 2022.